Créépar le dĂ©cret n° 2017-892 du 6 mai 2017 et entrĂ© en application Ă  la date du 1er septembre 2019, l'article 796-1 du Code de procĂ©dure civile stipule : " À peine d'irrecevabilitĂ© relevĂ©e d'office, les actes de procĂ©dure sont remis Ă  la juridiction par voie Ă©lectronique. Lorsqu'un acte ne peut ĂȘtre transmis par voie Ă©lectronique pour une cause Ă©trangĂšre Ă  celui qui l N 21/2012 du 14/06/2012 Loi portant code de procĂ©dure civile, commerciale, sociale et administrative . Official Gazette nÂș 29 of 16/07/2012 2 ITEGEKO N°21/2012 RYO KUWA 14/06/2012 RYEREKEYE IMIBURANISHIRIZE YIMANZA ZIMBONEZAMUBANO, IZUBUCURUZI, IZUMURIMO NIZ¶UBUTEGETSI ISHAKIRO INTERURO YA MBERE: INGINGO ZIBANZE Ingingo ya Dela mise en demeure Ă©lectronique Ă  la demande d’injonction de payer dĂ©matĂ©rialisĂ©e. Village Justice · 28 avril 2021. En effet, les emprunteurs soutiennent qu'une mise en demeure par LedĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019 rĂ©formant la procĂ©dure civile a Ă©tĂ© publiĂ© au JO le 12 dĂ©cembre 2019. Afin de faciliter l'appropriation de cette rĂ©forme par les professionnels, la Direction des affaires civiles et du sceau et la Direction des services judiciaires ont produit un ensemble de documents synthĂ©tisant les principales modifications apportĂ©es Article44-1. Article 43. Sont compĂ©tents le procureur de la RĂ©publique du lieu de l'infraction, celui de la rĂ©sidence de l'une des personnes soupçonnĂ©es d'avoir participĂ© Ă  l'infraction, celui du lieu d'arrestation d'une de ces personnes, mĂȘme lorsque cette arrestation a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e pour une autre cause et celui du lieu de Commentairesde la Ministre sous chaque article; Table analytique; Table de concordance du nouveau Ă  l’ancien code et de l’ancien au nouveau code; Articles non en vigueur incorporĂ©s; Volume 2 : RĂšglements connexes au Code de agNg75. Pour faire supprimer un contenu qui bafoue vos droits, utilisez le service mis en place par le cabinet Murielle-Isabelle CAHEN. / Novembre 2020 / Le recouvrement de crĂ©ance est quelque chose de trĂšs important pour un crĂ©ancier. Il permet de lui garantir le paiement d’une crĂ©ance qui a pour lui une importance et permet au dĂ©biteur de valablement respecter son engagement. Dans le cadre d’un recouvrement de crĂ©ance le dĂ©biteur va valablement s’acquitter de sa dette mais pas dans le cadre voulu avec le crĂ©ancier. En effet, la procĂ©dure de recouvrement devient nĂ©cessaire lorsqu’il y a incapacitĂ© de paiement pour le dĂ©biteur ou lorsqu’il y a volontĂ© de ne pas payer chez celui-ci. Le dĂ©biteur, Ă  la suite d’une procĂ©dure de recouvrement devra donc payer ce qu’il doit. Lorsque l’on parle de recouvrement de crĂ©ance il faut comprendre qu’il s’agit d’une activitĂ© rĂ©glementĂ©e qui consiste Ă  utiliser tous les moyens lĂ©gaux, amiables et/ou judiciaires, pour obtenir d’un dĂ©biteur le paiement de la crĂ©ance due au crĂ©ancier. Beaucoup d’entreprises doivent faire face Ă  des impayĂ©s, c’est pourquoi la procĂ©dure de recouvrement des crĂ©ances est une procĂ©dure essentielle pour aider les entreprises Ă  faire face Ă  ce type de comportement. Cette procĂ©dure concerne aussi les particuliers dont les loyers, les pensions alimentaires restent impayĂ©s. Les crĂ©anciers ont alors Ă  leur disposition des procĂ©dures de droit commun et des procĂ©dures d’urgence pour y faire face. Comment faire face aux impayĂ©s ? Le recouvrement des crĂ©ances prĂ©sente un intĂ©rĂȘt crucial tant pour les entreprises dans le cadre de leur activitĂ© commerciale ou financiĂšre que pour les particuliers loyer d'un bail d'habitation, reconnaissance de dettes entre particuliers, pension alimentaire, salaire etc. Besoin de l'aide d'un avocat pour un problĂšme de recouvrement de crĂ©ances ? TĂ©lĂ©phonez nous au 01 43 37 75 63 ou contactez nous en cliquant sur le lien Le recouvrement de crĂ©ance prĂ©sente donc un intĂ©rĂȘt particulier pour toutes les sphĂšres. Le recouvrement de crĂ©ance n’est donc pas rĂ©servĂ© aux entreprises ou au professionnels mais Ă  toute personne qui a la qualitĂ© de crĂ©ancier et qui a un ou plusieurs dĂ©biteurs. Pour pouvoir profiter de la procĂ©dure de recouvrement de crĂ©ance plusieurs options sont mis Ă  la disposition desdits crĂ©anciers. Les crĂ©anciers ont Ă  leur disposition les procĂ©dures du droit commun, mais Ă©galement des procĂ©dures d’urgence pour obliger leur dĂ©biteur ou, le cas Ă©chĂ©ant, la caution de payer. Mais, avant mĂȘme d’arriver Ă  cela, il existe des modes de prĂ©servation des crĂ©ances qui peuvent s’avĂ©rer extrĂȘmement utiles, lorsque la dette devient exigible. Ces modes de prĂ©servation de crĂ©ance permettent d’éviter d’user de la procĂ©dure de recouvrement de crĂ©ances. Cependant, si ces modes de prĂ©servation de crĂ©ance sont inefficaces le recouvrement de crĂ©ance devient nĂ©cessaire. Il est Ă©galement possible de s’adresser Ă  un tiers professionnel pour lui confier le recouvrement, amiable ou non, de vos crĂ©ances. I. La prĂ©servation des crĂ©ances Il s’agit tout d’abord du contrat de cautionnement, par lequel la caution s’engage Ă  payer la dette du dĂ©biteur principal Ă  la place de celui-ci. Ce mĂ©canisme permet au crĂ©ancier, lorsque le dĂ©biteur ne s’acquitte pas de la dette, de se retourner contre la caution, qui lui est tenue dans les mĂȘmes termes que le dĂ©biteur principal. De mĂȘme, lorsque le recouvrement de la crĂ©ance est menacĂ© par le fait que le dĂ©biteur ne s'est pas dessaisi de son patrimoine et qu’il peut, Ă  tout moment, le disposer librement Ă  des tiers, le dĂ©biteur peut procĂ©der, avec autorisation judiciaire ou sans, lorsqu’il possĂšde un titre exĂ©cutoire, Ă  l’inscription provisoire d’une sĂ»retĂ© ou Ă  la saisie conservatoire d’un bien du dĂ©biteur hypothĂšque judiciaire provisoire sur un immeuble, saisie du compte bancaire ou saisie conservatoire des meubles de l’entreprise etc. articles 74 Ă  76 loi du 9 juillet 1991 et dĂ©cret du 31 juillet 1992 article 220 Ă  243.Article 2412 alinĂ©a 3 du Code Civil, Article L521-1 du code des procĂ©dures civiles d’exĂ©cution. Le crĂ©ancier qui a obtenu ou possĂšde un titre exĂ©cutoire constatant une crĂ©ance liquide et exigible peut faire procĂ©der Ă  la vente des biens qui ont Ă©tĂ© saisis jusqu'Ă  concurrence du montant de sa crĂ©ance. Par ailleurs, lorsque la saisie conservatoire porte sur une crĂ©ance, le crĂ©ancier, muni d'un titre exĂ©cutoire, peut en demander le paiement. II. Le recouvrement des crĂ©ances A La mise en place des mesures d’exĂ©cution forcĂ©e du droit commun. Une fois les mesures provisoires pratiquĂ©es, le dĂ©biteur doit assigner au fond, c'est-Ă -dire saisir le Tribunal compĂ©tent les juridictions civiles lorsqu’il s’agit d’une crĂ©ance civile et Tribunal de commerce, lorsqu’il s’agit d’une crĂ©ance commerciale pour faire constater sa crĂ©ance et obtenir la condamnation du dĂ©biteur Ă  lui rĂ©gler la somme due. Le jugement s'il est assorti de l'exĂ©cution provisoire ou s'il est dĂ©finitif, permettra de transformer la saisie conservatoire en saisie attribution ou saisie vente La saisie-attribution articles 42 Ă  47 de la loi du 9 juillet 1991 et dĂ©cret 55 Ă  79 dĂ©cret du 31 juillet 1992, Article L211-1 du code des procĂ©dures civiles d’exĂ©cution. C’est une saisie de crĂ©ances de sommes que dĂ©tient un tiers pour le compte du dĂ©biteur, y compris les banques. Les impayĂ©s sont rĂ©cupĂ©rĂ©s auprĂšs du tiers entre les mains duquel la saisie sera pratiquĂ©e. Elle s’effectue par acte d’huissier adressĂ© par le saisissant au tiers saisi et lui interdit de disposer des sommes rĂ©clamĂ©es dans la limite de ce que doit le dĂ©biteur. Le dĂ©biteur dispose d'un dĂ©lai d'un mois Ă  compter de la saisie pour saisir le juge de l'exĂ©cution. La saisie - vente articles 50 Ă  55 loi du 9 juillet 1991 et dĂ©cret 31 juillet 1992 articles 81Ă  138, Article L211-1 du code des procĂ©dures civiles d’exĂ©cution. Elle permet au crĂ©ancier de saisir les meubles du dĂ©biteur, de les faire vendre et de se payer sur le prix. - La saisie des droits d’associĂ©s et des valeurs mobiliĂšres articles 178 Ă  193 du dĂ©cret de 1992 Sont Ă©galement saisissables les titres, parts sociales, droits d'associĂ©s ou valeurs mobiliĂšres. La saisie s'effectue soit auprĂšs du tiers qui les gĂšre ou les dĂ©tient, soit auprĂšs de la sociĂ©tĂ© Ă©mettrice. L’acte de saisie rend indisponibles les droits pĂ©cuniaires du dĂ©biteur. Celui-ci peut en obtenir la mainlevĂ©e en consignant une somme suffisante pour dĂ©sintĂ©resser le crĂ©ancier. Cette somme est spĂ©cialement affectĂ©e au profit du crĂ©ancier saisissant. A dĂ©faut de paiement ou de vente amiable, la vente forcĂ©e peut intervenir dans le dĂ©lai d'un mois sur la prĂ©sentation d’un certificat dĂ©livrĂ© par le secrĂ©tariat greffe attestant qu’aucune contestation n’a Ă©tĂ© formĂ©e ou, le cas Ă©chĂ©ant, d’un jugement rejetant la contestation soulevĂ©e par le dĂ©biteur. Pour les valeurs mobiliĂšres admises Ă  la cotĂ© officielle ou celle du second marchĂ©, la vente est effectuĂ©e par l'intermĂ©diaire habilitĂ©, gĂ©nĂ©ralement la sociĂ©tĂ© de bourse. Pour les droits d'associĂ© ou les valeurs mobiliĂšres non cotĂ©es, la vente est faite sous forme d'adjudication avec un cahier des charges qui reprend les restrictions lĂ©gales ou statutaires Ă  la cessibilitĂ©. Il est Ă©galement possible de procĂ©der Ă  la saisie des rĂ©munĂ©rations du travail article R 145-1 et suivants du code du travail. Tout crĂ©ancier muni d'un titre exĂ©cutoire constatant une crĂ©ance liquide et exigible peut faire procĂ©der Ă  la saisie des rĂ©munĂ©rations dues par un employeur Ă  son dĂ©biteur. La jurisprudence Ă©tend cette notion aux pensions de retraite. La procĂ©dure est ouverte devant le tribunal d’Instance du lieu de rĂ©sidence du dĂ©biteur. Cette procĂ©dure est assortie de conditions quant la quotitĂ© du salaire saisissable et la qualitĂ© de salariĂ©. B Les procĂ©dures d’urgence. Il existe encore des procĂ©dures rapides et exceptionnelles instituĂ©es dans les cas d’urgence et pour les difficultĂ©s d’exĂ©cution. 1 L’action en rĂ©fĂ©rĂ©. L’action en rĂ©fĂ©rĂ© est une procĂ©dure simple et rapide qui permet de s’assurer du recouvrement de la crĂ©ance, lorsque celle si n’est pas sĂ©rieusement contestable art. 809 al 2 NCPC. Le rĂ©fĂ©rĂ© peut ĂȘtre utilisĂ© devant toutes les juridictions Tribunal d'Instance, Tribunal de Commerce, Conseil de Prud'hommes, Tribunal de Grande Instance, Tribunal administratif. Toutefois, cette procĂ©dure ne permet pas d’obtenir la conversion d’une mesure conservatoire en sĂ»retĂ© dĂ©finitive. 2 L’injonction de payer devant le Tribunal d’Instance article 1405 Ă  1425 du NCPC et article 60 du dĂ©cret du 17 mars 1967 Cette procĂ©dure permet au crĂ©ancier d’obtenir rapidement en moyenne en moins de deux mois et d’une maniĂšre unilatĂ©rale un titre exĂ©cutoire lui permettant le recouvrement de la crĂ©ance. Il suffit de dĂ©tenir une crĂ©ance civile ou commerciale dont le montant est dĂ©terminĂ© mais sans limitation, ayant une cause contractuelle, la preuve de celle-ci pouvant ĂȘtre faite par tous moyens bon de commande, facture, bon de livraison.... La procĂ©dure est souple elle est engagĂ©e par une simple requĂȘte suivant des formulaires prĂ©alables, adressĂ©e au tribunal du domicile du dĂ©biteur soit par lettre, soit par dĂ©pĂŽt au greffe. AprĂšs examen de la requĂȘte, le tribunal, s’il estime la demande fondĂ©e condamnera le dĂ©biteur au paiement de la crĂ©ance. La dĂ©cision devra ĂȘtre signifiĂ©e par voie d’huissier au dĂ©biteur, qui aura la facultĂ© de former opposition dans un dĂ©lai d’un mois suivant l’acte de signification III. Le rĂšglement amiable des crĂ©ances pour le compte d’autrui Il est Ă©galement possible de confier le recouvrement amiable de vos crĂ©ances Ă  un professionnel, sociĂ©tĂ© de recouvrement ou juriste Avocat, Huissier, qui se chargera de rĂ©cupĂ©rer Ă  votre place les sommes dues. Si vous choisissez de vous adresser Ă  une sociĂ©tĂ© de recouvrement de crĂ©ances, il est important que vous vous assuriez que celle-ci est effectivement couverte par une assurance professionnelle et justifie d'ĂȘtre titulaire d'un compte dans un Ă©tablissement de crĂ©dit agréé et exclusivement affectĂ© Ă  l'encaissement de fonds pour le compte d'autrui. Par ailleurs, vous devez nĂ©cessairement conclure avec la sociĂ©tĂ© de recouvrement une convention Ă©crite, dans laquelle sera prĂ©cisĂ© - le fondement de votre crĂ©ance ;- le dĂ©tail des sommes dues ;- les conditions de dĂ©termination de la rĂ©munĂ©ration Ă  votre charge ;- les conditions de recouvrement des fonds encaissĂ©s pour votre personne chargĂ©e du recouvrement amiable, que ce soit une sociĂ©tĂ© de recouvrement, un avocat ou un huissier, doit adresser au dĂ©biteur une lettre de mise en demeure contenant obligatoirement - son nom, son adresse, sa raison sociale, le fait qu'elle exerce une activitĂ© de recouvrement amiable,- le nom et l'adresse du crĂ©ancier,- le fondement et le montant de la crĂ©ance en principal, intĂ©rĂȘts et accessoires. Les fonds reçus par la sociĂ©tĂ© de recouvrement doivent ĂȘtre reversĂ©s au crĂ©ancier dans le dĂ©lai d'un mois Ă  compter de l'encaissement effectif, sauf convention contraire. En revanche, dans le cas oĂč vous vous seriez adressĂ©s Ă  un huissier de justice, celui-ci doit vous verser les sommes reçues dans un dĂ©lai maximum de trois semaines si le paiement est effectuĂ© en espĂšces, de six semaines dans les autres cas. art. 25 DĂ©cret n°96-1080 du 12 dĂ©cembre 1996 portant fixation du tarif des huissiers de justice en matiĂšre civile et commerciale, modifiĂ© par le dĂ©cret n°2001-212 du mars 2001 et le dĂ©cret du n°2001-373 du 27 avril 2001Article R444-56 du code de commerce. La loi n° 2015-990 du 6 aoĂ»t 2015 pour la croissance, l’activitĂ© et l’égalitĂ© des chances Ă©conomiques a instaurĂ© une nouvelle procĂ©dure simplifiĂ©e pour le recouvrement des petites crĂ©ances. L’article 208 de cette loi a insĂ©rĂ© un nouvel article 1244-4 au Code civil. Cette procĂ©dure concerne les crĂ©ances infĂ©rieures Ă  4000 euros. Sa mise en Ɠuvre nĂ©cessite la dĂ©livrance d’un titre exĂ©cutoire par les huissiers au dĂ©biteur. Il s’agit d’un document signĂ© par un huissier qui atteste que les deux parties se sont mises d’accord pour le rĂšglement de la dette. Ce titre obligera donc le dĂ©biteur Ă  respecter ses engagements. En pratique la procĂ©dure se met en place lorsqu’à la demande du crĂ©ancier l’huissier de justice envoie une lettre recommandĂ©e avec demande d’avis de rĂ©ception au dĂ©biteur. Cette lettre invite ce dernier Ă  participer Ă  la procĂ©dure. Quand un accord est trouvĂ© entre le dĂ©biteur et le crĂ©ancier alors l’huissier peut dĂ©livrer le titre exĂ©cutoire. Si aprĂšs cette dĂ©marche le dĂ©biteur refuse toujours de payer sa dette alors un huissier de justice pourra procĂ©der au recouvrement forcĂ© de la crĂ©ance sans passer par le juge. Pour des raisons de dĂ©ontologie, l’huissier qui procĂšde au recouvrement forcĂ© ne doit pas ĂȘtre le mĂȘme que celui qui a mis en place la procĂ©dure simplifiĂ©e. Faites appel Ă  notre cabinet d'avocats en cas de doutes ou de demande d'Ă©claircissements, nous sommes Ă  votre disposition tĂ©lĂ©phone 01 43 37 75 63 ARTICLES EN RELATION DĂ©matĂ©rialisation des factures Fonctionnement des sociĂ©tĂ©s Affacturage et recouvrement CrĂ©ances au niveau europĂ©en retour Ă  la rubrique 'Autres articles' VĂ©rifiĂ© le 06 octobre 2021 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministre, MinistĂšre chargĂ© de la justiceLe divorce pour altĂ©ration dĂ©finitive du lien conjugal est un cas de divorce judiciaire. Cette procĂ©dure est possible si vous vivez sĂ©parĂ© de votre Ă©poux depuis au moins 1 an sous certaines conditions. Votre avocat saisit le JAF titleContent par une assignation titleContent ou une requĂȘte titleContent conjointe. Vous pouvez changer de forme de divorce en cours de pouvez demander un divorce pour altĂ©ration dĂ©finitive du lien conjugal quand la vie commune a cessĂ© depuis au moins 1 divorce ne nĂ©cessite pas l'accord des 2 se calcule le dĂ©lai d'1 an ?Vous ne devez plus vivre avec votre Ă©poux depuis au moins 1 an au moins au moment oĂč vous introduisez votre demande en divorce assignation ou requĂȘte conjointe.Si vous n'avez pas indiquĂ© ce motif de divorce dans la demande initiale, le dĂ©lai d'1 an dĂ©marre Ă  partir du dĂ©pĂŽt de l'assignation. Il doit y avoir au moins 1 an au jour du oĂč le dĂ©lai d'1 an ne s'applique pasSi les Ă©poux forment tous les 2 une demande de divorce pour altĂ©ration dĂ©finitive du lien conjugal, le dĂ©lai n'est pas Ă©galement le cas si l'un des Ă©poux demande le divorce sur ce fondement et que l'autre Ă©poux introduit un divorce sur un autre savoir en cas de rĂ©conciliation et de reprise de la vie commune, le dĂ©lai recommence Ă  devez prouver par tous moyens que la vie commune a cessĂ©, que la cohabitation n'existe plus sur le plan matĂ©riel logement distinct... et affectif absence de relations intimes.Vous pouvez produire un contrat de bail diffĂ©rent, des factures de gaz ou d'Ă©lectricitĂ©, une attestation d'hĂ©bergement par un proche, un constat du commissaire de justice anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire...La rupture de votre vie commune doit ĂȘtre volontaire. L'emprisonnement ou l’hospitalisation ne sont pas des motifs de cessation de noter continuer Ă  partager le domicile conjugal en dormant dans des chambres sĂ©parĂ©es, en vivant Ă  des Ă©tages diffĂ©rents... ne suffit pas Ă  Ă©tablir la fin de la cohabitation et de la vie devez rapporter cette preuve par vous mĂȘme. Le juge ne peut pas le constater par votre Ă©pouxse ne participe pas Ă  la procĂ©dure, c'est-Ă -dire s'il n'a pas pris d'avocat, le juge peut dans ce cas dire que le dĂ©lai d'un an n'est pas aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementCas gĂ©nĂ©ralChacun des Ă©poux doit prendre un procĂ©dure de divorce se dĂ©roule devant le juge aux aux affaires familiales qui doit ĂȘtre saisi par se dĂ©roule en 3 Ă©tapes Audience d’orientation au cours de laquelle des mesures provisoires peuvent ĂȘtre demandĂ©esMise en Ă©tat du dossier titleContentAudience devant le jugeChangement de procĂ©dureÀ tout moment de la procĂ©dure, vous pouvez changer le motif de divorce. Cela s'appelle vous trouvez un accord, vous pouvez changer pour une procĂ©dure de divorce par consentement mutuel, ou une procĂ©dure de divorce pour acceptation du principe de la rupture du votre Ă©poux forme une demande en en divorce pour faute, vous pouvez vous aussi modifier le motif de votre demande en invoquant ses savoir si une demande de divorce pour altĂ©ration dĂ©finitive du lien conjugal et une autre demande pour faute sont prĂ©sentĂ©es en mĂȘme temps, le juge examine en premier lieu la demande pour faute. En cas de rejet de la demande de divorce pour faute, le juge statue sur la demande en divorce pour altĂ©ration dĂ©finitive du lien de justiceLe coĂ»t varie en fonction des honoraires de votre vos ressources sont insuffisantes pour payer les frais du divorce, vous pouvez bĂ©nĂ©ficier de l'aide frais de la procĂ©dure dĂ©pens, frais d'avocat sont Ă  votre charge si vous avez pris l'initiative du divorce, sauf si le juge en dĂ©cide et intĂ©rĂȘtsL'Ă©poux dĂ©fendeur titleContent Ă  un divorce pour altĂ©ration dĂ©finitive du lien conjugal peut demander des dommages et intĂ©rĂȘts titleContent. Il peut par exemple obtenir le remboursement de ses frais de dĂ©mĂ©nagement si le logement familial a Ă©tĂ© de partageLorsque les Ă©poux divorcent, ils doivent se partager les biens qu'ils ont eu ensemble mobiliers, financiers et immobiliers. Un impĂŽt s'applique sur la valeur nette du patrimoine partagĂ© entre les Ă©poux, aprĂšs dĂ©duction des dettes Ă©ventuelles. C'est ce que l'on appelle le droit de savoir pour un patrimoine infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  5 000 €, le droit de partage est fixĂ© forfaitairement Ă  125 €.Qui peut m'aider ?Trouvez les acteurs qui peuvent rĂ©pondre Ă  vos questions dans votre rĂ©gionRenseignement administratif par tĂ©lĂ©phone - Allo Service PublicLe service Allo Service Public est actuellement perturbĂ©. Nous vous prions de nous en informateurs qui vous rĂ©pondent appartiennent au ministĂšre de la service gratuitService accessible aux horaires suivants Être rappelĂ©eAvocat Code civil articles 247 Ă  247-2Passerelles entre divorcesCode civil articles 237 et 238Divorce pour altĂ©ration dĂ©finitive du lien conjugalCode civil articles 254 Ă  256Mesures provisoiresCode civil articles 251 Ă  253Introduction de la demande en divorceCode de procĂ©dure civile articles 1106 et 1116La demande et l'instance en divorceCode de procĂ©dure civile articles 1126 Ă  1127Dispositions particuliĂšres au divorce pour altĂ©ration dĂ©finitive du lien conjugalQuestions ? RĂ©ponses !Cette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ? Description Le Code de procĂ©dure civile, commerciale et administrative de la CĂŽte d’Ivoire, est un ensemble de dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaire, dont l’objet est d’apporter les rĂšgles juridiques relatives aux procĂ©dures civile, commerciale et administrative. Cette version du Code Ă©ditĂ© par le CNDJ est structurĂ©e de la maniĂšre suivante I- PARTIE LÉGISLATIVE A- Loi n° 72-833 du 21 DĂ©cembre 1972 portant CODE DE PROCÉDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE B- Des procĂ©dures civiles et commerciales spĂ©ciales II- PARTIE RÉGLEMENTAIRE A- Frais et Ă©moluments des auxiliaires de justice B- Modes de saisines des juridictions C- Expertise D- ProcĂ©dĂ©s de reproduction des actes E- Assistance judiciaire F- Notifications et convocations Pour faire supprimer un contenu qui bafoue vos droits, utilisez le service mis en place par le cabinet Murielle-Isabelle CAHEN. / Avril 2022 /La diffamation est une allĂ©gation ou l’imputation d’un fait qui porte atteinte Ă  l’honneur et Ă  la considĂ©ration d’une personne. Le droit permet donc de rĂ©primer ces abus, mĂȘme lorsqu’ils sont commis sur internet. Elle relĂšve d’une procĂ©dure spĂ©cifique permettant de protĂ©ger la libertĂ© d’expression instaurĂ©e par la loi du 29 juillet 1881 sur la libertĂ© de la presse. I- Les prĂ©alables Ă  une action en diffamation A_- Les conditions Ă  l’infraction de diffamation Le premier alinĂ©a de l’article 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la libertĂ© de la presse dispose que Toute allĂ©gation ou imputation d’un fait qui porte atteinte Ă  l’honneur ou Ă  la considĂ©ration de la personne ou du corps auquel le fait est imputĂ© est une diffamation. » Besoin de l'aide d'un avocat pour un problĂšme de diffamation ? TĂ©lĂ©phonez-nous au 01 43 37 75 63 ou contactez-nous en cliquant sur le lien Ainsi, pour que soit caractĂ©risĂ©e la diffamation, il faut en principe allĂ©gation ou imputation d’un fait prĂ©cis et dĂ©terminĂ© ; allĂ©gation ou imputation d’un fait attentatoire Ă  l’honneur ou Ă  la considĂ©ration. Il s’agit ici de protĂ©ger la rĂ©putation d’une personne dans la sphĂšre publique si l’honneur est une conception personnelle et que la considĂ©ration correspond davantage Ă  l’image que l’on peut donner de soi aux autres, les deux notions ont tendance Ă  se confondre et seront apprĂ©ciĂ©es objectivement par le juge ; propos litigieux doivent en principe viser une personne ou un groupe de personnes dĂ©terminĂ©es, ou au moins dĂ©terminables, ce qui signifie qu’une identification doit pouvoir ĂȘtre possible. À noter que pour retenir la diffamation, les propos litigieux doivent en principe avoir Ă©tĂ© exprimĂ©s sciemment. En pratique, l’auteur des propos litigieux doit avoir eu conscience de porter atteinte Ă  l’honneur ou Ă  la considĂ©ration d’autrui. L’intention de diffamer Ă©tant prĂ©sumĂ©e, il appartiendra donc Ă  la personne qui est accusĂ©e de diffamation de prouver sa bonne foi. Par ailleurs, la Cour de cassation, dans un arrĂȘt rendu le 26 mai 2021, a rĂ©affirmĂ© que dans le cadre de poursuites engagĂ©es pour des faits de diffamation publique envers un particulier, les propos doivent renfermer l’allĂ©gation d’un fait prĂ©cis pour ĂȘtre qualifiĂ©s de diffamatoires. B- le droit de rĂ©ponse Toute personne qui se retrouve nommĂ©e ou dĂ©signĂ©e dans un site internet, un journal ou un pĂ©riodique peut obtenir un droit de rĂ©ponse, conformĂ©ment aux dispositions de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, dite loi sur la libertĂ© de la presse. En effet, la loi pour la confiance en l’économie numĂ©rique du 21 juin 2004 a créé un droit de rĂ©ponse pour les contenus diffusĂ©s sur le Web. Prudence, ce droit de rĂ©ponse en ligne a Ă©tĂ© mis en place pour permettre aux victimes de propos diffamatoires de limiter leur prĂ©judice, il faudra malgrĂ© tout passer par la case judiciaire pour faire retirer le message litigieux Le droit de rĂ©ponse peut ĂȘtre dĂ©fini comme la possibilitĂ© accordĂ©e par la loi Ă  toute personne mise en cause dans un journal ou pĂ©riodique de prĂ©senter son point de vue, ses explications ou ses protestations au sujet de sa mise en cause, dans le mĂȘme support et dans les mĂȘmes conditions. Il n’est pas nĂ©cessaire de justifier des raisons de la volontĂ© de rĂ©pondre Ă  un article ni de dĂ©montrer l’existence d’un prĂ©judice. L’exercice du droit de rĂ©ponse est soumis Ă  certaines conditions lĂ©gales qui doivent ĂȘtre strictement respectĂ©es pour pouvoir ĂȘtre utilement rĂ©alisĂ©. D’une part, le droit de rĂ©ponse est personnel en ce sens que seule la personne qui est effectivement nommĂ©e ou dĂ©signĂ©e par l’article peut l’exercer. D’autre part, la demande d’insertion d’une rĂ©ponse soit adressĂ©e au directeur de la publication lui-mĂȘme Ă  l’adresse du siĂšge social du journal. La rĂšgle est identique pour les propos diffusĂ©s sur internet. Toutefois, si les mentions lĂ©gales peuvent parfois faire dĂ©faut, il faut alors adresser le droit de rĂ©ponse au titulaire du nom de domaine du site internet litigieux. En outre, sur les propos diffusĂ©s sur internet, le droit de rĂ©ponse le droit de rĂ©ponse ne peut s’exercer lorsque les utilisateurs sont en mesure, du fait de la nature du service de communication au public en ligne, de formuler directement les observations qu’appelle de leur part un message qui les met en cause. Par consĂ©quent, les forums de discussion ou les blogs non modĂ©rĂ©s excluent l’exercice d’un droit de rĂ©ponse puisque le droit de rĂ©ponse peut se faire directement en ligne par la victime de l’atteinte Ă  sa rĂ©putation. La rĂ©ponse devra Être en corrĂ©lation avec la mise en cause ; Être limitĂ©e Ă  la longueur de l’article qui l’aura provoquĂ©. Toutefois, elle pourra atteindre cinquante lignes, alors mĂȘme que cet article serait d’une longueur moindre, et elle ne pourra dĂ©passer deux cents lignes, alors mĂȘme que cet article serait d’une longueur supĂ©rieure. Pour mĂ©moire, l’adresse, les salutations, les rĂ©quisitions d’usage et la signature ne sont pas Ă  comptabiliser dans la rĂ©ponse. Ne pas ĂȘtre contraire Ă  l’intĂ©rĂȘt des tiers et ne pas porter atteinte Ă  l’honneur du journaliste ou de l’auteur de l’article litigieux ; Être conforme Ă  la loi, Ă  l’ordre public et aux bonnes mƓurs ; Enfin, le droit de rĂ©ponse est Ă©galement soumis au dĂ©lai de 3 mois et devra impĂ©rativement ĂȘtre exercĂ© pendant ce laps de temps. Le dĂ©lai de trois mois court Ă  compter de la date de la publication de l’article litigieux. C- le dĂ©lai de prescription Avant d’envisager toute action en diffamation, il est nĂ©cessaire de s’assurer que l’action n’est pas prescrite. L’article 65 de la loi du 29 juillet 1881 relatif Ă  la prescription des dĂ©lits de presse diffamation, et injure notamment prĂ©voit un dĂ©lai de 3 mois Ă  compter du jour de leur diffusion. L’action en diffamation commise sur Internet ou dans la presse Ă©crite courra Ă  compter de la premiĂšre mise en ligne de l’écrit jugĂ© diffamatoire, donc de sa mise Ă  disposition du public, et se prescrira par 3 mois et de date Ă  date. Sur internet par exemple, il a Ă©tĂ© jugĂ© que l’action en justice de la victime d’une atteinte Ă  la vie privĂ©e sur internet se prescrit Ă  compter de la date de mise en ligne des propos litigieux sur le web » 2Ăšme Civ 12 avril 2012, N° de pourvoi 11-20664 La seule exception tient Ă  la loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 qui a rallongĂ© le dĂ©lai de prescription quand les infractions sont Ă  caractĂšre raciste. Ce dĂ©lai, qui s’applique Ă©galement Ă  Internet, est alors d’un an. Cela Ă©tant, s’agissant de la diffamation commise sur internet, la Cour de cassation avait affirmĂ©, par un arrĂȘt rendu le 10 avril 2018, que toute reproduction, dans un Ă©crit rendu public, d’un texte dĂ©jĂ  publiĂ©, est constitutive d’une publication nouvelle dudit texte, qui fait courir un nouveau dĂ©lai de prescription ; qu’une nouvelle mise Ă  disposition du public d’un contenu prĂ©cĂ©demment mis en ligne sur un site internet dont une personne a volontairement rĂ©activĂ© le contenu initial sur le rĂ©seau internet, aprĂšs qu’il eut Ă©tĂ© retirĂ©, constitue une telle reproduction de la part de cette personne ». Autrement dit, le seul dĂ©placement d’un article d’un onglet Ă  un autre est constitutif d’une nouvelle publication et, par consĂ©quent, fait courir un nouveau dĂ©lai de prescription dans la mesure oĂč les contenus identiques en question sont maintenus sur le mĂȘme support. II- La procĂ©dure en diffamation A- La compĂ©tence juridictionnelle 1. La diffamation non publique La diffamation peut ĂȘtre publique ou non public. La diffamation est privĂ©e ou non publique » lorsque les propos sont profĂ©rĂ©s dans un cadre strictement privĂ© et lorsqu’ils ne peuvent pas ĂȘtre entendus ou lus d’un public Ă©tranger. Les sanctions pĂ©nales en cas de diffamation non publique sont beaucoup plus lĂ©gĂšres que dans le cas de la diffamation publique. L’auteur d’une diffamation privĂ©e encourt une amende d’un montant maximum de 38 euros. L’amende est portĂ©e Ă  750 euros si les propos diffamatoires ont un motif raciste, homophobe ou sexiste. Le tribunal de police sera le tribunal compĂ©tent. 2. La diffamation publique La diffamation est publique » lorsque les propos tenus peuvent ĂȘtre entendus ou lus par des personnes Ă©trangĂšres aussi bien au diffamateur et Ă  la victime. Exemples le fait de diffamer une personne dans un livre, par voie de presse, sur un site internet ou dans la rue. La diffamation publique est sanctionnĂ©e par la loi plus lourdement que la diffamation non publique. Son auteur encourt une amende de 12 000 euros. L’amende est portĂ©e Ă  45 000 euros en cas de circonstance aggravante diffamation portant sur un policier, un juge, un Ă©lu, un parlementaire ou bien ayant un caractĂšre sexiste, homophobe, raciste. Lorsque l’injure est commise Ă  l’encontre d’une personne ou un groupe de personnes Ă  raison de leur origine ou leur appartenance ethnique, nationale, raciale ou une religieuse, celle-ci est punie d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Par ailleurs, loi n° 2021-1109 du 24 aoĂ»t 2021 confortant le respect des principes de la RĂ©publique a rajoutĂ© un alinĂ©a dans ce mĂȘme article et qui dispose que Lorsque les faits mentionnĂ©s aux troisiĂšme et quatriĂšme alinĂ©as du prĂ©sent article sont commis par une personne dĂ©positaire de l’autoritĂ© publique ou chargĂ©e d’une mission de service public dans l’exercice ou Ă  l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, les peines sont portĂ©es Ă  trois ans d’emprisonnement et Ă  75 000 euros d’amende ». Prudence notamment concernant des propos diffamatoires sur les rĂ©seaux sociaux. Une diffamation profĂ©rĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux Facebook, Twitter, Instagram etc.. Constitue-t-elle une diffamation publique ou une diffamation non publique ? La rĂ©ponse Ă  cette question dĂ©pend du contexte et du paramĂ©trage du compte Ă©metteur de propos diffamatoire. Si le compte sur le rĂ©seau social en question est un compte fermĂ©, accessible uniquement aux amis ou Ă  un cercle dĂ©fini, il s’agit d’une diffamation non publique. Si en revanche, le compte est configurĂ© de telle maniĂšre Ă  ce qu’il soit accessible au public, la diffamation sera qualifiĂ©e de publique. Dans ce cas, le tribunal judiciaire est compĂ©tent pour juger les faits de diffamation publique Ă  Paris, la 17e chambre correctionnelle en matiĂšre de presse. B- Les moyens d’action 1. La plainte simple Si l’auteur des propos est inconnu, la victime peut quand mĂȘme dĂ©poser plainte par exemple, si l’auteur des propos utilise un pseudonyme. Dans ce cas, il faudra porter plainte contre X et cela peut ĂȘtre fait par une plainte simple auprĂšs du commissariat. Prudence, le commissariat de police peut prĂ©senter des risques au regard du dĂ©lai de prescription. Eu Ă©gard au rĂ©gime de prescription dĂ©rogatoire de trois mois qui s’applique en matiĂšre d’infractions de presse, l’article 85 du Code de procĂ©dure pĂ©nale consacre la possibilitĂ© pour agir contre de telles infractions de dĂ©poser directement plainte avec constitution de partie civile auprĂšs du Doyen des juges d’instruction, dont le dĂ©pĂŽt est interruptif de prescription. Il ne s’agit lĂ  que d’une possibilitĂ©, la personne s’estimant victime d’une infraction de presse telle la diffamation gardant la possibilitĂ© d’engager l’action publique par dĂ©pĂŽt d’une plainte simple ; ce qui peut, parfois, revĂȘtir un intĂ©rĂȘt notamment lorsque le plaignant entend agir sur deux fondements distincts dont un seul bĂ©nĂ©ficie du rĂ©gime de prescription dĂ©rogatoire prĂ©vu Ă  l’article 65 de la loi du 29 juillet 1881. 2. La plainte avec constitution de partie civile auprĂšs du Doyen des juges d’instruction La plainte avec constitution de partie civile permet Ă  une victime de saisir directement un juge d’instruction afin de demander l’ouverture d’une enquĂȘte, indique l’article 85 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. Cette enquĂȘte est appelĂ©e information judiciaire ». Cette plainte lance l’action pĂ©nale, l’auteur des faits risque un procĂšs et des sanctions pĂ©nales peine d’amende, peine d’emprisonnement La plainte consiste en une simple lettre adressĂ©e au doyen des juges d’instruction du tribunal judiciaire. Il doit s’agir du lieu de la commission de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction. À la rĂ©ception de la plainte, le juge d’instruction doit mettre le dossier en Ă©tat avant de communiquer celle-ci au procureur de la RĂ©publique en accomplissant quelques actes - La demande de renseignements complĂ©mentaires Ă  la partie civile conformĂ©ment Ă  l’article 86 du code de procĂ©dure pĂ©nale ; - La fixation de la consignation ; Le doyen des juges d’instruction doit ensuite fixer la consignation par ordonnance. La consignation est la somme d’argent destinĂ©e Ă  garantir le paiement de l’amende civile. Toutefois, la partie civile sera dispensĂ©e de toute consignation lorsqu’elle a obtenu l’aide juridictionnelle, que celle-ci soit totale ou partielle. La partie civile devra alors dĂ©poser la consignation au greffe du tribunal de grande instance article 88 du CPP. En cas de dĂ©saccord avec le montant, la partie civile peut interjeter appel de cette ordonnance Article 186 du CPP. Enfin, la consignation est restituĂ©e Ă  la partie civile lorsque la plainte est irrecevable ou lorsque le juge n’a pas prononcĂ© l’amende au terme de l’information ; Attention aux particularitĂ©s suivantes - Le non-paiement de la consignation dans le dĂ©lai fixĂ© par l’ordonnance provoque l’irrecevabilitĂ© de la plainte avec constitution de partie civile. - Le dĂ©lai imparti par le juge n’est pas suspendu par la demande d’aide juridictionnelle. Le mieux pour la victime souhaitant ĂȘtre dispensĂ©e de consignation est de demander l’aide juridictionnelle avant de se constituer partie civile. Enfin, il rĂ©sulte de l’article 50 de la loi du 29 juillet 1881 sur la libertĂ© de la presse qu’en matiĂšre d’infractions Ă  la loi sur la libertĂ© de la presse, la plainte avec constitution de partie civile ne fixe irrĂ©vocablement la nature et l’étendue de la poursuite que quant aux propos incriminĂ©s et Ă  leur qualification et qu’il appartient au juge d’instruction d’apprĂ©cier le caractĂšre public des faits et d’en identifier les auteurs. 3. La citation directe La procĂ©dure par voie de citation directe n’est possible que dans le cas oĂč l’auteur des propos diffamatoires est identifiĂ©. Parmi les moyens de la poursuite pĂ©nale, il est courant de faire rĂ©fĂ©rence Ă  la plainte simple et Ă  la plainte avec constitution de partie civile, mais moins de la citation directe qui permet Ă  une victime de saisir directement le tribunal de police ou correctionnel et d’ĂȘtre partie au procĂšs pĂ©nal. La citation directe dĂ©clenchera l’action publique pour demander Ă  la fois la condamnation de l’auteur de l’infraction pour trouble Ă  l’ordre public et un dĂ©dommagement du prĂ©judice de la victime. La citation directe reprĂ©sente trois avantages non nĂ©gligeables - Une saisine directe du tribunal par assignation. L’auteur de l’infraction sera citĂ© devant la juridiction de jugement sans que le plaignant ne dĂ©pende de l’opportunitĂ© des poursuites du Procureur de la RĂ©publique et/ou Ă  celle d’un juge d’instruction. - Une procĂ©dure rapide. La citation est dĂ©livrĂ©e sans attendre la rĂ©ponse du parquet et le dĂ©lai de silence de 3 mois qui signifie classement sans suite » dans un dĂ©lai d’au moins dix jours avant l’audience dans les cas les plus classiques. - Une procĂ©dure expĂ©ditive puisqu’elle Ă©vite toute la phase de l’instruction. Prudence toutefois, malgrĂ© l’apparente rapiditĂ©, un certain nombre d’audiences seront nĂ©cessaires avant que le tribunal puisse rendre son verdict. Lors de la premiĂšre audience, le montant de la consignation sera dĂ©terminĂ©, puis d’autres autres audiences fixeront les autres modalitĂ©s de la procĂ©dure. D’autre part, le dĂ©lai de la citation peut-ĂȘtre considĂ©rablement rallongĂ© sur la personne citĂ©e choisit de prendre un avocat. Il faudra en effet plusieurs audiences pour les plaidoiries, etc. En revanche, le formalisme est trĂšs lourd et sanctionnĂ© Ă  peine de nullitĂ©, l’assistance d’un avocat est donc particuliĂšrement recommandĂ©e. En outre, au-delĂ  des preuves, la victime doit prouver le prĂ©judice dont elle se plaint, en fournissant des certificats ou autres documents probants, et Ă©galement le rapport de causalitĂ© entre l’infraction qu’elle dĂ©nonce et le prĂ©judice dont elle se plaint Il faut Ă©galement prĂ©voir des frais Ă  avancer tels que les frais de citation de l’huissier de justice et de consignation sous peine d’irrecevabilitĂ© qui vise Ă  couvrir les frais de justice et l’amende civile Ă©ventuelle en cas de citation abusive et vexatoire Son montant est fixĂ© par le tribunal, en fonction des ressources du plaignant et doit ĂȘtre dĂ©posĂ© au greffe sous un dĂ©lai fixĂ© par le tribunal. Enfin, en cas de recours abusif Ă  la citation directe le requĂ©rant encourt une amende civile, dont le montant peut atteindre les 15 000 euros conformĂ©ment Ă  l’article 392-1 du Code de ProcĂ©dure pĂ©nale. 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Haut de la page Statuts Statut CatĂ©gorie AutoritĂ© Date Classement Partie d'un document patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 2007-02-15 Haut de la page Emplacement Region administrative MontrĂ©al Arrondissement municipal CĂŽte-des-Neiges - Notre-Dame-de-GrĂące Adresse 3000, rue Jean-Brillant Localisation informelle UniversitĂ© de MontrĂ©alPavillon Samuel-Bronfman4e Ă©tage Haut de la page RĂ©fĂ©rences

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