Mortde ma mère, ne plus pouvoir pleurer. Anonymous1841775, le 19/07/2015 Bonjour j'ai 16 ans, il y'a 1 mois ma mère est décédé d'un cancer du système nerveux. Sa a été
magrand-mère est morte :.- ( je n'éprouve plus de joie. la vie est triste! la mort d'une maman est le premier chagrin pourquoi peut-on éprouver le besoin de compartimenter sa vie, ses
MaryseWolinski a réagi à son cancer comme à la mort de son mari : on ne pleure pas, on y va, on se bat. Elsa Wolinski : « Ma mère ne m’a pas laissé le choix. Elle disait “on”. On va
Quandil est mort, je n'ai presque pas pleuré non plus. Au départ, j'étais presque soulagé car il était enfin libre, sans souffrance. J'ai gardé mes larmes par la suite, pr ne pas
Bonjour Notre chienne qui avait 14 ans est morte depuis quelques jours. Son fils a 10 ans et il a toujours vécu a ses côté. Le décès de notre chienne nous. Forum du chien CaniForum. Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Forum du chien CaniForum . Forum du chien - éducation santé
Quandon s'y attend et que c'est "prévu" c'est vrai que c'est bizarre - page 3 - Topic ma mère est morte et je n'ai pas pleuré du 05-03-2018 18:19:33 sur les forums de jeuxvideo.com
ho2V1P. Question d’Ahmed Technicien à Vauréal. Bonjour, j’ai quitté mon pays il y a 15 ans, j’ai laissé mes parents, mes frères et sœur pour essayer d’améliorer mon quotidien et le leur bien sûr. On n’avait pas grand chose, elle s’est battue jusqu’à son dernier souffle à nous offrir tout ce qui pouvait pour notre survie. Il y a deux ans je suis allé la voir. J’avoue que cela m’a fait un grand bien. Malgré la difficulté de la vie, maman est resté elle même, souriante, courageuse, aimante… Le 6 décembre 2008, maman vient de partir au ciel, je dis bien de partir car je ne supporte pas le mot mort ». Ce qui me fait mal c’est que je n’étais pas là , auprès d’elle et je culpabilise. Je ne peux vous dire ou décrire le chagrin que j’ai en ce moment et je ne sais plus quoi faire. Ca me fait horriblement mal. Ma réponse Oui Ahmed, vous ne supportez pas le mot mort » car pour vous, ce mot est synonyme d’anéantissement. Or l’amour, l’amour si fort que vous portez pour votre mère, pour celle qui vous a tant donné en sachant rester souriante, courageuse et aimante », cet amour, peut-il être anéanti ? La culpabilité qui est la vôtre de n’avoir pas été à son chevet au moment de son grand départ est le simple reflet de votre amour pour elle et de votre impuissance à avoir pu l’accompagner. C’est ainsi que la douleur de sa perte est amplifiée par votre frustration de ne pas avoir pu lui exprimer tout ce que vous portiez en vous de lui dire. Et cela, manifestement, vous ne vous le pardonnez pas. Vous portez donc toujours en vous le besoin de lui parler à cette mère si chère, et il n’est pas juste pour vous de penser qu’il est trop tard, puisqu’elle s’en est allée. En fait votre mère est juste partie suivre le chemin qui est le sien », elle est partie de l’extérieur de vous », car en effet à l’extérieur », vous ne la reverrez plus jamais. Par contre elle restera toujours présente dans votre mémoire, dans vos pensées et même certainement dans vos rêves. En fait votre mère ne partira jamais de l’intérieur » de vous donc de votre cœur. Alors tournez-vous simplement vers vous-même pour lui parler et lui dire enfin tout ce que vous portez en vous de lui dire. Cela vous demande juste de prendre le temps, de fermer les yeux et de sentir tout ce qui demande et aspire à s’exprimer » à l’intérieur de vous. Pour ce faire, vous pouvez aussi vous associer à quelque chose qu’elle aimait, ce peut être la nature, un morceau de musique ou une prière si vous êtes religieux. Associez-vous à sa présence qui est en vous si forte, et laissez aller vos mots, à voix haute, assis dans un endroit tranquille, laissez aller vos larmes aussi et, de toute la force de votre intention, peut-être oserez-vous lui souhaiter Bon voyage maman ». Sans doute serez-vous très ému si vous osez cette pratique que je vous recommande. Ne vous occupez pas de cela, laissez faire et quand vous en éprouverez le besoin, renouvelez cette expérience très intime avec toute la force dont vous vous sentez capable. C’est ainsi que – peu à peu – votre douleur s’atténuera. Il y a encore quelques temps, la douleur occasionnée par l’exil, vous faisait ressentir votre mère si lointaine. Puissiez-vous aujourd’hui, la ressentir si proche de vous. En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles », disait le poète Khalil Gibran. © 2008 Renaud PERRONNET Tous droits réservés. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez télécharger l’intégralité de cet article au format PDF, en cliquant sur ce bouton —————- Vous pouvez aussi lire mon article Le travail de deuil. ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothérapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes réponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idées émises dans ces articles vous apparaissent osées ou déconcertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expérience, je ne vous invite pas à croire ces idées parce qu’elles sont écrites, mais à vérifier par vous-même si ce qui est écrit et que peut-être vous découvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-être de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil
Passer au contenu Rêver de la mort de sa mère Accueil » Rêver de la mort de sa mère Rêver de la mort de sa mèreAttrape rêves2021-03-01T072321+0200 Rêver de la mort de sa mère Rêver de la mort de sa mère – Sens et interprétationsVoir votre mère dans votre rêve est un symbole très puissant. Rêver de la mort de sa mère représente une épreuve dans votre vie, pour laquelle vous demandez de l’aide. Traditionnellement, une mère décédée qui vient à vous, dans un rêve, est un présage positif d’une promesse de recevoir le soutien d’un proche. Cependant, dans ce contexte, le rêve de mère morte montre que vous devez être plus autonome et ne pas dépendre de l’aide des autres pour traverser les épreuves de la vie. À l’heure actuelle, ne comptez pas sur l’aide de votre famille. Persévérez et ayez confiance en vous, vous êtes créatif et attentionné, comme le montre votre quête incessante de réconfort auprès de votre mère. Rêver de mère morte pour une femme Ce rêve de mort de sa mère représente la femme que vous voulez potentiellement devenir. Rêver d’être une mère morte, c’est votre inconscient qui vous dicte qu’il est temps de fonder votre propre famille. Votre mère ou votre belle-mère morte, en rêve, peut représenter également un aspect de vous-même que vous devez examiner de plus près. Un rêve à propos de votre mère décédée peut aussi symboliser votre nature à materner ou votre façon de nourrir et de soigner les autres. Dans ce cas, le message vous propose de mieux prendre soin de vous. Rêver de mère morte pour un homme Voir sa mère morte, en rêve, peut symboliser votre femme idéale ou le fait que vous recherchez une partenaire sérieuse et loyale. Rêver de la mort de votre mère annonce, parfois, un changement dans votre relation avec elle ou dans votre vision d’elle. À mesure que vous mûrissez, votre vision de la mère peut changer passer de la voir maman» à la considérer comme une personne séparée de vous-même. Ce changement de perspective peut faire rêver que maman» s’estompe ou disparaît. Si vous êtes un homme, la mort de votre mère ou de votre belle-mère peut représenter votre anima, ou les aspects de votre personnalité souvent réprimés. Ce rêve vous invite à les accepter dans un processus d’individuation. Autres interprétations du rêve de mère décédée Rêver de votre mère décédée qui vous rend visite symbolise un message ou un conseil qu’elle essaie de transmettre ou elle peut simplement vous faire savoir qu’il n’est pas nécessaire de s’inquiéter pour elle car elle va bien de l’autre côté. L’interprétation d’un rêve de mort de votre belle-mère variera en fonction de votre relation avec elle. Si vous avez une bonne relation, elle sera positive et si vous avez une relation difficile, elle sera probablement négative et offrira peut-être des moyens de l’améliorer. Trouvez tous vos rêves Vos rêves par catégories Amour Animaux Rêves d'animaux sauvages Rêves de chats Rêves de chien Rêves de serpent Dents Feu Les cauchemars Les études sur les rêves Rêves de maison Sang Transports Rêves de camion Rêves de voiture Tuer Voyage Vacances Pays error Contenus et images protégés!! Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes de confidentialité
LE TRAVAIL DE NUIT D’UNE AIDE SOIGNANTE Les personnes qui travaillent dans les professions médicales sont vraiment celles qui aident le plus l’humanité et je leur voue une grande admiration. » Dalaï-Lama. Question de Martine Aide Soignante. Alors, c’est ça la mort ? Il n’y a plus rien, après ? » Ce sont les cris d’une fille qui vient de perdre sa maman cette nuit. Je n’ai pas pu lui répondre, j’ai gardé le silence. D’autant plus que la maman, je ne la connaissais pas puisqu’elle était arrivé dans le service le matin même. C’était un transfert du service pneumologie, elle était arrivée chez nous, mourante. La fille ne comprenait pas pourquoi on avait changé sa maman de service, alors qu’elle était au plus mal ! Je n’ai rien fait d’autre, que de lui donner raison. Pourquoi ? Elle criait dans le couloir, elle criait au pied de la porte de la chambre, elle disait, en regardant sa maman morte, en la regardant de loin Ce n’est pas elle ! Ce n’est pas ma maman ! » Nous étions toutes les deux sur le pas de la porte, la fille s’assoit sur une chaise et, là , j’ai caressé ses mains, sentant qu’elle ne me repoussait pas je lui ai fait une bise sur son front et je l’ai serrée très fort dans mes bras. La fille refuse toujours de s’approcher de sa maman, et veut ranger les affaires personnelles de celle-ci dans son sac. Elle me demande d’aller chercher la trousse de toilette qui est restée sur la table de nuit. Elle ne veut pas s’approcher de sa maman morte ! Je me propose de l’aider, elle accepte. En m’approchant tout près de la table de nuit, je dis à la fille Elle repose votre maman, elle ne souffre plus. » Je pose en même temps une main sur le front de la morte, Vous pouvez lui dire au revoir, vous pouvez lui faire une bise sur son front. » La fille semble plus calme et me demande Elle n’est pas trop froide ! » Je lui réponds Non, elle n’est pas froide. » Je caresse le visage de la morte, comme si je voulais la réchauffer, le temps d’une bise, le temps que sa fille, lui dise au revoir. Doucement, la fille s’approche du petit lit blanc, timidement elle fait une bise sur le front de sa maman. Je suis avec elle et je pose tendrement ma main sur la sienne, en même temps, elle attrape le visage de sa maman, elle l’enlace très fort et lui dit Adieu. » Maintenant, la fille pleure sur le visage de sa maman et avec ma main, tendrement, je les réchauffe toutes les deux. Voilà , c’est mon travail de la nuit, mais cela, personne ne le voit, puisque je suis toute seule dans la chambre avec la morte et la fille. Parfois je suis très fatiguée. En écrivant, mon récit, je me pose des questions maintenant. Est ce que, je suis normale ? Je voudrais seulement, savoir si je suis normale ? Ma réponse Quand quelqu’un que nous aimons nous quitte momentanément pour aller faire une course, nous ne nous sentons pas démunis car nous continuons de faire exister la personne que nous aimons à l’intérieur » de nous, dans notre cœur. Mais quand quelqu’un que nous aimons nous quitte définitivement, parce qu’il est mort, nous nous sentons le plus souvent démunis et – dans notre détresse – nous nous y prenons comme si parce que la personne que nous aimons n’existe plus à l’extérieur », elle n’existe plus non plus à l’intérieur », dans notre cœur. C’est ainsi qu’une fille désespérée par la mort soudaine de sa mère s’écrie, confondant l’intérieur » son amour pour elle et l’extérieur » son besoin qu’elle ne la quitte pas Alors, c’est ça la mort ? Il n’y a plus rien, après ? » L’émotion de détresse et de désespoir causée par l’irrémédiable et l’inéluctable, nous coupe de notre amour pour l’autre et nous condamne à la solitude, tragique solitude de celui qui en oublie de se relier par l’amour. Dans un tel contexte, nous pouvons être réduits à penser que tout est fini et qu’il n’y a plus rien après, que la souffrance et le vide de notre solitude. Parce que le désespoir ne se raisonne pas et que vous l’avez senti, quand vous vous êtes retrouvée face à Alors, c’est ça la mort ? Il n’y a plus rien, après ? », vous avez accueilli l’émotion de désespoir de l’aidé en lui répondant avec tact, par votre silence. Au paroxysme de la souffrance, s’est rajouté le trouble de l’incompréhension Pourquoi a-t-on changé maman de service alors qu’elle était au plus mal ? » Votre risque était de combler le vide » laissé par l’aidé par une réponse déplacée il faut que vous compreniez que…, là encore, vous n’avez pas cédé à la tentation, vous avez simplement accompagné son Pourquoi ? » en vous sentant solidaire de sa question. Quand dans une relation d’aide, nous ne savons pas quoi répondre parce que ce n’est pas à nous de répondre ou tout simplement parce que nous ne connaissons pas la réponse, il nous est toujours possible d’accueillir la question, c’est-à -dire faire sentir à l’autre que nous sommes tout à fait d’accord pour qu’il la pose. Condition nécessaire pour qu’il se sente accueilli par nous. Se sentant accueillie par vous, cette personne a donné libre cours à son émotion, elle regardait sa propre mère en criant, en disant que ce n’était pas sa mère. Quand la souffrance est trop forte, le déni – momentanément – peut nous aider à ne pas trop » souffrir. Et vous l’accompagnez en restant avec elle là où elle est », sur le pas de la porte, dans un entre deux mondes plus supportable. Vous risquez le contact en caressant ses mains, vous sentez qu’elle le permet et vous vous enhardissez, toujours en silence, vous l’embrassez pudiquement sur le front et la serrez dans vos bras. L’empathie est comme une danse à deux, c’est parce que vous percevez nettement que l’aidé vous donne son consentement que vous vous permettez de vous en rapprocher. Nous sommes bien loin de la réaction émotionnelle de pitié qui trop occupée par elle-même, ne parvient pas à prendre l’autre en compte. Vous vous sentez au service », à l’exacte mesure du besoin de l’autre. L’accompagnant – au début – n’initie pas, il se contente de répondre à l’initiative de l’aidé. Ici la fille a peur, vous le sentez et parce que vous le sentez vous êtes totalement disponible pour aller chercher la trousse de toilette qui est restée près de la morte. Puis, la danse avec la vie continue, vous concluez un accord avec la fille qui se sentant respectée et écoutée accepte votre aide. Vous prenez l’initiative de vous rapprocher personnellement de la morte, loin de vous les paroles maladroites de réconfort qui ne pourraient être que mal perçues, juste l’écho du réel, de la vérité cela s’appelle la mort et dans la mort il est vrai, la souffrance est finie. Alors vous osez, vous osez lui proposer ce qu’elle va peut-être pouvoir faire pas ce qu’elle doit faire, parce que vous savez que cela l’aidera infiniment à faire son deuil, c’est-à -dire à être un jour en paix avec la mort de sa mère, vous lui proposez de faire le plus beau cadeau que l’on puisse faire à quelqu’un qui part comme à celui qui reste lui dire au revoir », l’embrasser une dernière fois et vous l’encouragez à passer à l’acte en osant le faire vous-même vous posez la main sur le front de la morte. La fille, dites-vous, semble plus calme ». La confiance œuvre, une ouverture s’accomplit, au cœur de votre relation à trois, elle accepte, vous lui permettez de s’ouvrir ici et maintenant par delà sa peur de la froideur aux sentiments qui sont les siens pour sa mère. Sa vie durant, et voilà quelque chose d’extrêmement précieux qui à été rendu possible à travers votre participation, elle se souviendra qu’elle a pu dire adieu » et embrasser sa propre mère au moment de son départ, au moment où elle était encore chaude. Rien de macabre là -dedans, juste de l’amour permis » qui aidera cette personne à continuer à faire vivre sa mère au-dedans d’elle à l’intérieur pour toujours. Comprenez que vous avez été le lien entre ces deux personnes qui ont failli se perdre, se séparer à cause de la souffrance et du refus de la mort. Le plus grand service qu’on puisse rendre à un être humain, c’est de l’aider à naître et à mourir et cela passe par lui permettre d’accepter la mort des autres et plus particulièrement de ceux qui lui sont chers. C’est parce que nous serons en paix avec la mort de ceux qui nous sont chers, que nous pourrons – peut-être – être en paix avec nous, à la veille de notre propre mort. Plus de colère ni de regrets, juste l’acceptation de la vie telle qu’elle a été. » Quel départ en beauté ! Cette nuit là , vous étiez une passeuse de vie anonyme, et une passeuse de vie accompagne aussi à la mort de l’autre, comme vous le dites personne ne vous voit », pas de reconnaissance pas de gratitude, juste votre présence, dans le silence de la nuit. Alors vous vous ouvrez à ce qui a été permis à travers vos actes et vos paroles, au cœur de l’intimité d’un humain dans sa relation à la mort de son parent. © 2006 Renaud PERRONNET Tous droits réservés. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez télécharger l’intégralité de cet article au format PDF, en cliquant sur ce bouton Pour aller plus loin, vous pouvez télécharger la fiche pratique de formation La ligne de conduite de l’écoute ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothérapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes réponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idées émises dans ces articles vous apparaissent osées ou déconcertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expérience, je ne vous invite pas à croire ces idées parce qu’elles sont écrites, mais à vérifier par vous-même si ce qui est écrit et que peut-être vous découvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-être de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil
Peaches Geldof © REUTERS/Luke MacGregor Peaches Geldof, fille du musicien engagé Bob Geldof, est décédée selon la BBC. Journaliste et mannequin, la jeune femme, précoce et brillante, habituée des tapis rouge et des magazines, s'est éteinte à 25 ans, dans des circonstances inexpliquées. Peaches Geldof s’est éteinte, à tout juste 25 ans. La fille de l’activiste musical Bob Geldof a été retrouvée sans vie à son domicile de Wrotham, dans le Kent en Angleterre. Découverte à 13h30 par les secours dépêchés après un appel, la jeune femme a été déclarée morte sur place. Pour le moment, la mort est traitée comme inexpliquée et soudaine», a fait savoir la police du Kent, dans un communiqué confirmant l’information révélée par la BBC. Sur Twitter et Instagram, son dernier post est une photo d’elle et sa mère, Paula Yates, qu’elle a perdue à 11 ans, morte d’une overdose. Sir Bob Geldof et Peaches à Londres en juillet 2009. Ash Knotek / Snappers / VISUAL Press Agency Peaches Honeyblossom Geldof avait deux enfants, Astala 2 ans le 21 avril prochain et Phaedra 1 an, le 24 avril. Son mari Thomas Cohen a déclaré à la BBC Mon épouse bien-aimée Peaches était totalement adorée de ses fils et de moi… nous l’aimerons toujours». De son côté, Sir Bob Geldof a dit, dans un communiqué bouleversant Nous sommes au-delà de la peine. Elle était la plus farouche, la plus marrante, la plus futée, la plus spirituelle et la plus folle de nous tous. Ecrire était’ me détruit à nouveau. Quelle belle enfant. Comment est-ce possible que nous ne puissions plus la revoir? Comment le supporter?» La suite après cette publicité Journaliste et mannequin, incroyablement précoce, brillante, cette jeune bobo branchée était une habituée des tapis rouge et des magazines. Peaches était la seconde fille de Bob Geldof, fondateur du groupe de punk The Boomtown Rats», star du Wall» de Pink Floyd, créateur du Band Aid en 1984 pour venir en aide à l’Ethiopie affamée, puis du Live Aid en 2005. Sa mère Paula Yates était une présentatrice télé et critique rock. Ses parents se sont séparés en 1995. Sa mère est morte d’une overdose d’héroïne, le 17 septembre 2000, jour du dixième anniversaire de son autre fille Pixie. La suite après cette publicité Une enfance troublée par la mort de sa mèreJe me souviens du jour où ma mère est morte, et il est toujours difficile d'en parler», expliquait-elle en 2012 dans Elle UK». J'ai simplement fait comme si de rien n'était. Je suis allée à l'école le lendemain, parce que mon père était du style restons calme et continuons». Donc, nous sommes tous allés à l'école et nous avons essayé de faire comme si rien n'était arrivé. Mais c’était arrivé. Je n'ai pas été attristée. Je n'ai pas pleuré à son enterrement. Je ne pouvais pas exprimer quoi que ce soit parce que j'étais insensible à tout. Je n'ai commencé à faire le deuil de ma mère qu'à mes 16 ans». Sur Instagram, son dernier post est une photo d’elle et sa mère, Paula Yates, qu’elle a perdue à 11 ans, morte d’une overdose. © Instagram Peaches avait elle-même essayé les drogues, tout en se défendant des mêmes excès de sa mère. Elle avait quitté le foyer paternel à 16 ans. L’année précédente, elle avait déjà entamé une carrière de journaliste, tenant une chronique dans l’édition britannique de Elle». Elle écrira par la suite pour le Telegraph» et le Guardian». Elle a été présentatrice télé, notamment sur ITV. Peaches Geldof a également travaillé comme mannequin dans la mode. Elle avait épousé le rockeur Max Drummey, mais le mariage s’était achevé en 2009 après six mois. Elle avait trouvé l’amour avec Thomas Cohen, qui lui a donné deux garçons. Dans sa dernière interview, donnée à Mother & Baby» le mois dernier, elle assurait je ne les abandonnerais jamais, pour quoi que ce soit, ou qui que ce soit». Peaches Geldof et son mari Thomas Cohen à Londres en septembre 2011 © REUTERS/Olivia Harris Peaches Geldof et son fils Phaedra © Instagram Contenus sponsorisés Personnalités Sur le même sujet
Source A Madea HalloweenComment est-ce que je veux qu’on se souvienne de moi une fois que je serai morte ?Ca n’a absolument aucune ne peux pas gérer les situations auxquelles je dois faire face sur terre, et gérer en même temps celles qui surviendront éventuellement une fois que je serai sous terre. C’est tout simplement perdu ma grand-mère aujourd’hui. Ou plutôt hier, étant donné que le texte sera publié demain. Je ne peux le publier ce soir. Demain matin je me rendrai certainement compte qu’il y a des choses que je n’ai pas envie de partager, alors je les effacerai. Oui, ça arrive parfois, on ne peut pas toujours tout n’ai jamais été proche de ma grand-mère. Je peux compter le nombre de fois que je l’ai vue, ce qui signifie que ça ne va pas au-delà de 35. Ce n’était pas une femme très commode. Elle était particulièrement querelleuse, et ne se laissait faire sous aucun mère ne savait comment m’annoncer son décès. Elle pensait que j’allais m’effondrer. La vérité est que j’ai ri quand elle me l’a dit. Et j’ai lancé un “Nooooooon” d’étonnement. Ma réaction renvoie directement à ma question de départ “Comment est-ce que je veux qu’on se souvienne de moi une fois que je serai morte ?” Qu’est-ce que je retiens de ma grand-mère ?J’en ai voulu à mes parents toute ma vie de m’avoir donné le nom de quelqu’un d’autre. J’ai toujours trouvé qu’ils ne s’étaient pas donnés beaucoup de peine. J’aurais préféré qu’ils se concertent et me trouvent tous les deux un nom, plutôt que de plaquer celui, et même ceux de quelqu’un d’autre sur mon acte de naissance. Anne Marie C. Et même M. Et rien de tout ça n’était à moi. C’était à ma noms que je n’ai jamais vraiment appréciés que très tard, elle les portait fièrement et interdisait à toute personne, elle comprise, de parler d’elle en utilisant “certains” de ses prénoms. C’était Anne Marie C. Ou quand elle était très fâchée, Anna M. “Moi Anna M., on ne me traite pas de cette façon !” C’est comme ça que ma mère m’appelle. Anna me souviens, quand on était enfants, ma sœur avait un caractère exécrable, et ma mère se demandait parfois si ce n’était pas elle qui aurait dû s’appeler Anne Marie C. Et même M., ce M que seuls les gens vraiment, mais alors vraiment proches de moi utilisent. Au fil des ans il s’est avéré que non. J’avais été bien nommée. Bien que je ne l’accepte que ce soir, alors que ma grand-mère est déjà ri lorsque le décès de ma grand-mère m’a été annoncé. Parce que la première chose qui m’est venue à l’esprit c’est sa copine et elle démontant le comptoir d’un bar à mains nues parce que le barman avait manqué de respect à ma grand-mère. “Moi, Anne Marie C., on ne me parle pas comme ça !!!”Mon père avait trouvé cette situation honteuse. Les gens autour se délectaient du spectacle. Et moi je regardais, effarée. Comment chacune de ces personnes se souvient-elle de cette scène aujourd’hui ? Ma grand-mère n’a aucune influence dessus. Qui sait ? Victor Hugo ne voulait peut-être pas qu’on se souvienne de lui comme de celui qui a écrit Le dernier jour d’un condamné. Jacques Prévert détestait peut-être son poème Le désespoir est assis sur un banc. Mais ce sont les premières choses qui me viennent à l’esprit quand j’entends leur nom ou quand je pense à eux. Oui, je pense parfois à Jacques Prévert. Mais ça, c’est une toute autre me souviens aujourd’hui de cet accès de colère de ma grand-mère avec beaucoup de fierté. On ne lui marchait pas sur les pieds. Personne. Pas même son mari, et aucun de ses 14 enfants. Elle était pourtant fille unique. Son mari aussi. Je me suis toujours demandée s’ils voulaient se venger de la vie en faisant autant d’enfants. Je ne le saurai jamais, les deux ne sont les souvenirs que j’ai de ma grand-mère me font rire. Elle criait sur quelqu’un dans la moitié d’entre eux, et elle me regardait en se demandant quelle mesquinerie elle allait me faire subir dans l’autre. Ma grand-mère était spéciale. Je me souviens une fois, je me suis installée pas loin de chez elle pour quelques mois. Je ne suis pas allée la voir, je pensais qu’elle n’en aurait eu aucune envie de toute façon. Un jour son gardien a débarqué avec un message. “Ta grand-mère te fait dire que quelle qu’ait été la faute qu’elle a commise, elle demande pardon.”Je n’ai pas attendu la fin du message. J’ai sauté sur une moto et je suis allée immédiatement demander pardon. Le message était clair. Comme on dit chez moi, “j’étais morte en guerre”. Elle m’a accueillie avec un sourire narquois. “Donc tu es à Yaoundé ?” Une femme qui venait de me faire parvenir une menace à peine voilée ! Je me suis immédiatement confondue en excuses, prête à pleurer s’il le fallait pour qu’elle oublie ce qu’elle considérait comme un cet effet que faisait ma grand-mère à tout le monde. Il ne fallait pas la contrarier. Encore moins l’énerver. Ses frasques seront racontées encore longtemps, chacune plus étonnante que les rirai encore longtemps en pensant à ma grand-mère. La dame ne faisait rien de conventionnel. Elle s’était achetée un pick up, et exigeait de voyager dans un fauteuil en rotin à l’arrière, dans la benne couverte d’une bâche. Qui fait ça ? Comment pleurer lorsqu’on y pense ? Une vieille dame traversant tout Yaoundé dans un fauteuil en rotin à l’arrière d’un pick up ?Voilà comment je me souviens d’elle. La dernière fois que je l’ai vue, elle m’a toisée en me disant que non seulement je venais chez elle sans prévenir, mais en plus je venais à une heure tardive ! Si j’étais venue plus tôt j’aurais pu lui faire les ongles et les cheveux ! C’était l’année ne crois pas qu’elle ait pensé à moi sur son lit de mort, encore moins à la manière dont je me serais souvenue d’elle. Elle avait certainement d’autres chats à fouetter, et des arrière-petits-enfants à embrasser. Je ne pense pas, vu la relation distante que nous avions, qu’elle aurait pu imaginer que j’ai des souvenirs d’elle. Elle a dû oublier son vacarme ce soir-là , dans ce bar-là . Pourtant je m’en souviens, moi, le cœur rempli d’orgueil. J’ai eu une grand-mère atypique !Alors non, la manière dont on se souviendra de moi quand je mourrai n’a pas d’importance pour moi, car je n’ai et n’aurai absolument aucune influence sur les souvenirs des gens. Ce dont j’ai été fière fera peut-être la tristesse de ceux qui me sont chers. Ce que j’ai détesté fera peut-être leur orgueil. Ce que j’ai délaissé sera peut-être leur héritage. Ce à que je me suis accrochée n’aura peut-être aucune valeur pour chose est sûre, ils se souviendront de mon nom. Anne Marie C. ; Anna M. Ce que la majorité ne saura sans doute pas, c’est que ce nom n’a jamais vraiment été le mien. Il a appartenu à une femme bien plus admirable que moi, qui a marqué toute une époque à travers des générations au sein de sa famille et même au-delà . Ils ne sauront pas qu’il m’a juste été prêté, dans l’espoir que je serais aussi mémorable qu’ mon nom est Befoune et j’ai perdu ma grand-mère. Applaudissez pour cette histoire si vous l’avez aimée. Applaudissez quand même si ce n’est pas le cas. J’ai besoin d’encouragements. Vraiment.
ma mère est morte et je ne pleure pas